Alors que se prépare le 18 janvier prochain un sommet mondial antiterroriste aux Etats-Unis dans le sillage de l’attaque contre Charlie Hebdo, la participation du Maroc n’est pas encore officielle.
En effet, les interrogations sur la position du Maroc face au terrorisme pleuvent depuis son abstention à la marche qui a eu lieu dimanche dernier à Paris, suite aux événements qui ont endeuillé la France.
En rappel, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, s’étant rendu à Paris pour compatir à la douleur qui a frappé l’Hexagone, pour présenter ses condoléances au nom du roi Mohamed VI et du peuple marocain, au président François Hollande .Mais il ne s’est pas joint à la manifestation en soutien à Charlie Hebdo et pour dénoncer le terrorisme.
En parlant du terrorisme, selon des informations émanant des autorités marocaines compétentes, une « cellule terroriste », composée de trois membres ayant prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI), a été démantelée dans le nord du Maroc, à proximité de l’enclave espagnole de Ceuta.
La réaction du Maroc fait objet de polémique sur l’échiquier international, notamment en France. D’aucuns estiment que ce pays n’aurait rien saisi au sens de la marche de dimanche tandis que d’autres trouvent justifiée l’attitude de ce pays maghrébin.
« Les musulmans ne veulent pas qu’on fasse un amalgame entre islam et terroristes et vous êtes les premiers à le faire ! », a déclaré un citoyen français. « Les amalgames retombent allez-vous accuser le reste des Français qui n’ont pas manifesté, nous sommes 66 millions non…. », réplique un autre en contre-pied de l’argument de son prédécesseur.