L’Organisation de l’Atlantique Nord «OTAN» s’est déclarée mercredi, disposée à apporter de l’aide à la Libye pour assurer sa défense, et à soutenir ses forces navales dans la lutte contre les passeurs de migrants au large de ses côtes, si cet Etat d’Afrique du nord lui en fait la demande.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg a reçu mercredi dernier à Bruxelles, le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, rappelant à cette occasion, que l’Alliance atlantique assurait déjà un appui logistique depuis la fin de l’année dernière à une opération navale de l’Union Européenne (UE) au large des côtes libyennes.
«Si cela nous est demandé, nous pourrions aussi soutenir les efforts de l’UE pour renforcer la Garde côtière et la Marine libyenne. Cela pourrait contribuer à chasser de la Méditerranée, la contrebande et l’activité terroriste, ce qui est une priorité stratégique pour l’Otan et nos partenaires en Afrique du Nord », a assuré M. Stoltenberg.
Initiée en 2015 par l’UE, l’opération « Sophia » ne peut s’étendre sur les eaux territoriales libyennes, ce qui la rend moins efficace dans l’interception des passeurs. En 2016, une nouvelle mission a été confiée aux éléments de cette opération, celle de former des gardes-côtes libyens tout en espérant qu’ils soient eux-mêmes plus efficaces contre les réseaux de passeurs.
« L’Otan se tient prête à assister la Libye dans la construction d’institutions de sécurité et de défense efficaces », a affirmé son secrétaire général devant M. Sarraj, tendant une fois de plus la main comme lors du sommet de l’Otan de Varsovie en juillet dernier.