Suite à un nouvel accord de cessez-le-feu annoncé mercredi par le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), la situation est redevenue calme au sud de Tripoli après un mois de sanglants affrontements entre groupes armés rivaux.
Dans un communiqué, les autorités libyennes reconnues par la communauté internationale se sont dites satisfaites après « le retour au calme» dans les secteurs affectés par les heurts qui ont fait au minimum 117 morts, plus de 400 blessés et 25 000 déplacés en l’espace d’un mois, d’après le dernier bilan officiel.
Cet accord de cessez-le-feu a été paraphé par des délégués des villes de Tripoli et de Tarhouna (ouest), dont proviennent les principaux groupes armés impliqués dans les affrontements. Il est à noter que c’est depuis mardi dernier que les combats se sont arrêtés. Cela a permis la réouverture, dès le lendemain, du seul aéroport opérationnel de la capitale libyenne.
Nombre de familles qui s’étaient déplacées suite aux combats ont pu regagner leurs domiciles mardi et mercredi matin. D’autres ont été contraintes de repousser leur retour au bercail en raison de fortes pluies tombées mercredi dans l’après-midi sur la région de Tripoli et qui ont provoqué une montée de niveau d’eau. Ainsi, plusieurs routes ont été fermées.
Le nouvel accord qui a été ratifié mercredi par le ministre libyen de l’Intérieur, Abdessalem Achour, prône le respect du précédent cessez-le-feu conclu au début de ce mois, sous la direction des Nations Unies, mais qui n’avait été observé que durant quelques jours.
Cet accord prévoit aussi la constitution d’une force régulière mixte composée, entre autres, d’agents de police de Tripoli et Tarhouna, avec pour mandat de sécuriser la banlieue sud de Tripoli.