Le Maroc élargit son programme d’industrialisation avec un projet de développement d’un écosystème de transport électrique piloté par le leader chinois BYD Auto Industry, dont le président Wang Chuanfu a été reçu samedi à Casablanca par le roi Mohammed VI.
A terme, le groupe chinois prévoit la création de plusieurs usines pour la construction de véhicules de tourisme électriques, d’autobus, de camions électriques, de wagons de trains monorail, également électriques, ainsi qu’une unité de fabrication de batteries.
Le projet, qui s’étale sur une superficie de 50 hectares permettra la création de 2.500 emplois directs. Ce projet qui s’inscrit dans la stratégie du roi Mohammed VI de moderniser les infrastructures du pays et de diversifier les investissements étrangers, a été négocié après la visite du souverain marocain en 2016 en Chine.
Un partenariat stratégique avait alors été scellé avec le gouvernement chinois, qui compte faire du Maroc une tête de pont pour son expansion en Afrique. Le partenariat avec BYD permet, d’autre part, au Maroc de poursuivre son programme de transition énergétique vers les énergies renouvelables et de promouvoir la mobilité verte.
Wang Chuanfu a estimé, à cette occasion, que cet investissement de BYD au Maroc constituera « un bon exemple pour d’autres pays dans le monde dans le déploiement de solutions énergétiques véhicules électriquesinnovantes ».
Après le constructeur Renault dont la méga-usine de Tanger produit quelque 300.000 véhicules par an et PSA Peugeot, l’arrivée du leader chinois qui représente 13 % des véhicules électriques vendus dans le monde, le Maroc se positionne désormais comme une plateforme de la production automobile au niveau international.