Le ministre italien de l’Intérieur et leader de La Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, a émis une circulaire restreignant au strict minimum les services dont bénéficient les demandeurs d’asile dans la péninsule, a-t-il annoncé.
Il est à noter que cette circulaire est assortie d’un nouvel accord conclu avec l’autorité anticorruption visant à améliorer le contrôle de l’utilisation des fonds par les organismes privés, suite à la révélation de plusieurs abus.
A l’heure actuelle, les appels d’offres lancés par les préfectures pour les organismes d’accueil des demandeurs d’asile tablent sur une somme de 30 à 35 euros (36 à 42 dollars) par jour et par personne. Et pour les plus vulnérables, la même enveloppe pouvait aller jusqu’à 45 euros (54 dollars).
Dorénavant, les demandeurs d’asile ne bénéficieront que de services « de premier accueil » alors que seuls les requérants ayant obtenu un titre de séjour jouiront d’ « interventions pour favoriser l’intégration », à l’instar des cours de langue italienne, du soutien psychologique et des formations.
En raison de la lenteur administrative, les demandeurs d’asile peuvent traîner jusqu’à deux ans dans les centres d’accueil. A en croire les médias, le budget pour un demandeur d’asile devrait être ramené à près de 20 euros (24 dollars) par jour, exception faite des personnes « vulnérables ».