Le représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a recadré l’ancien/nouveau ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui a profité d’une réunion ministérielle du Mouvement des Non Alignés (MNA), tenue en mode virtuel les 13 et 14 juillet, pour claironner la veille chanson du soi-disant droit des populations sahraouies à l’autodétermination.
Réagissant au plaidoyer provocateur de Lamamra qui a une nouvelle fois pris la défense des thèses séparatistes du Polisario en abordant le dossier du Sahara marocain qui pourtant n’était pas inscrit à l’ordre du jour du débat général de cette conférence ministérielle du MNA, le diplomate marocain a souligné que le régime algérien qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère».
«L’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination», a affirmé l’ambassadeur Omar Hilale.
Le peuple amazigh (berbère) de la Kabylie, fort de huit millions de personnes et vieux de 9 mille ans, rappelle-t-on, revendique depuis longtemps son droit à l’autodétermination qu’il n’a jamais obtenu du régime kaki vert qui tient les commandes du pays depuis son indépendance.
Plus grave encore, les représentants légitimes de la Kabylie, dont la plupart son en exil, sont souvent persécutés et pourchassés par les agents de renseignement algériens dans leur pays d’origine où à l’étranger.
En revanche, ce même régime a casqué des sommes colossales pour la défense des chimériques revendications indépendantistes des tortionnaires du Polisario en leur assurant un soutien inconditionnel tant politique et diplomatique que financier et militaire.
Le Front Polisario qui n’est pas reconnu par l’ONU en tant que mouvement de libération, ne doit sa survie qu’aux pétrodollars algériens et au soutien du régime militaire d’Alger.
La pseudo-république sahraouie «RASD» n’a jamais été reconnue elle aussi, en tant qu’Etat ni par l’ONU ni par toute autre organisation régionale ou internationale, hormis l’organisation panafricaine au sein de laquelle elle a été introduite en période de guerre froide grâce aux pétrodollars avec lesquels le régime algérien achetait les voix de certains dirigeants africains corrompus.