La Suisse : OSAV s’oppose à toute « exposition des animaux ayant fait l’objet d’une sélection extrême

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L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) en Suisse s’est dit opposé à toute « exposition des animaux ayant fait l’objet d’une sélection extrême ».

« Les éleveurs doivent respecter la dignité des animaux. Leurs buts d’élevage ne doivent pas nuire à la santé des animaux et permettent à ces derniers d’exprimer leur comportement naturel. Lors des expositions, il est particulièrement important de présenter seulement des animaux en bonne santé et n’ayant pas fait l’objet d’une sélection extrême », telles sont les exigences légales applicables par l’OSAV aux manifestations présentant des animaux de compagnie, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).

La sélection extrême des animaux est interdite en Suisse. Dans les faits, les buts d’élevage doivent être définis de sorte à ne causer aux animaux ni maux ni douleurs, rappelle l’Office, notant que les pratiques de sélection entraînant l’absence ou l’altération de certaines parties du corps ou des changements de comportement compromettant la cohabitation avec des congénères sont interdites.

L’OSAV précise, dans plusieurs fiches thématiques spécifiques à différentes espèces, quelles races ou formes d’élevage ne sont pas autorisées dans les expositions. Sont notamment mentionnés les canaris ne pouvant pas adopter une posture normale suite au redressement des articulations du tarse, les lapins béliers anglais dont les oreilles entravent le déplacement, les cochons d’Inde dont les vibrisses manquent ou sont malformées, et les pigeons caronculés présentant des excroissances sur la tête pouvant gêner la respiration.

Il s’agit également des chats dont les pattes avant raccourcies les empêchent de se déplacer de façon conforme aux besoins de l’espèce.

Quiconque s’occupe d’animaux se doit de tenir compte autant que possible de leurs besoins, tel est le sens de la loi fédérale sur la protection des animaux, préconise l’OSAV, ajoutant que la manière de les traiter lors de manifestations fait l’objet d’une réglementation séparée.

Le bien-être des animaux lors d’expositions et de bourses incombe ainsi en premier lieu à leurs détenteurs. Néanmoins, les organisateurs de tels événements sont aussi tenus de veiller à ce que les exposants prennent soin de leurs animaux et à ce que ceux-ci restent en bonne santé.