Le parquet sud-africain a rejeté les recours de l’ancien chef d’Etat, Jacob Zuma, qui voulait essayer de repousser son procès. Celui-ci devrait avoir lieu au cours de ce mois.
Dans sa décision, la Cour d’appel Suprême a jugé que les requêtes de l’ex-dirigeant sud-africain n’ont « aucune perspective raisonnable de succès en appel et qu’il n’y a aucune autre raison impérieuse pour qu’un appel soit entendu ».
L’ex-président fait l’objet de poursuites pour 16 griefs d’escroquerie, de corruption et de racket. Il lui est reproché d’avoir bénéficié de pots-de-vin d’une entreprise française spécialisée dans la défense, Thalès, dans une affaire remontant à plus de deux décennies.
Le procès de Jacob Zuma, 79 ans, avait commencé en mai 2021, après moult ajournements et retards dus aux multiples recours introduits par la défense. Cet ex-chef d’Etat avait précédemment écopé d’une peine de 15 mois de réclusion dans une autre affaire : il avait refusé de comparaître devant une Commission menant des investigations sur la corruption d’Etat au cours de sa présidence.
Son emprisonnement en juillet dernier avait donné lieu à une série de violences sans précédent en Afrique du Sud. Deux mois plus tard, Jacob Zuma a bénéficié d’une libération pour raisons médicales.