La justice irakienne a écarté de manière définitive la candidature de Hoshyar Zebari à la présidence, après l’avoir « temporairement » suspendue il y a une semaine. Pourtant, cet ex-ministre irakien des Affaires étrangères était donné favori de ce scrutin.
Cette décision a été prise dimanche par la Cour suprême fédérale d’Irak. Cette instance avait été saisie par des élus qui jugeaient « inconstitutionnelle » la candidature de cet ancien chef de la diplomatie à cause, entre autres, de soupçons de corruption.
En réaction, Hoshyar Zebari, 68 ans, a condamné une décision « politisée » et une « injustice ». « Notre conduite et notre bon comportement sont plus propres et plus purs que la neige sur le plus haut sommet de l’Irak », a-t-il soutenu lors d’un point de presse.
M. Zebari a également assuré que sa formation politique, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), ne disposait pas, pour l’instant, d’un autre candidat à la magistrature suprême.
Un peu plus tôt, la Cour fédérale a « invalidé … la candidature de Hoshyar Zebari au poste de président de la République ». Dans sa décision postée en ligne, cette instance précise que « toute candidature future (de M. Zebari) ne pourra être acceptée ».