La force G5 Sahel annonce le lancement de sa première opération

Sécurité

La force G5 Sahel a annoncé dans un communiqué publié jeudi, le lancement de sa première opération sur le terrain aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, dans une zone où s’activent des groupes djihadistes et des trafiquants de tout bord.

Cette opération, qui a été lancée le 28 octobre dernier, mobilise plusieurs centaines de soldats maliens, burkinabés et nigériens, qui bénéficient du soutien logistique des 4.000 hommes du dispositif français Barkhane.

D’après le communiqué du G5 Sahel, l’objectif de cette première opération, baptisée « Haw Bi », est de « permettre le retour d’un niveau de sécurité favorable à la tranquillité des populations ».

Elle vise une zone gagnée par l’instabilité depuis au moins deux ans et qui est notamment la zone d’action des hommes d’Amadou Koufa, le fondateur du Front de libération du Macina. Ce mouvement a depuis rejoint le groupe de soutien pour les musulmans (JNIN-Jamaat al-Islam wal-Mouslimin) qui est donc cette alliance djihadiste fondée en début d’année. Cette première opération de la force G5 Sahel a été saluée par la France.

Composée du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de la Mauritanie, la force G5 Sahel a son commandement basé à Sévaré, dans le centre du Mali. Elle est appelée à appuyer les militaires français de Barkhane et les Casques bleus de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali.

La pleine capacité de cette force régionale sera de 5 000 hommes répartis en sept bataillons et doit être atteinte en mars-avril 2018. Mais la question de financement est encore loin d’être résolue.

Le coût global de la force est évalué à 423 millions d’euros, mais seul le quart de ce budget a pour l’heure été réuni selon un rapport des Nations unies. Une conférence de soutien à la planification de la Force conjointe du G5 Sahel aura lieu début décembre à Bruxelles.

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