Selon KCNA citée par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, la première vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères Choe Son Hui a déclaré qu’ « aucun contact entre les Etats-Unis et la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) et aucun dialogue ne peuvent avoir lieu avant que les Etats-Unis ne mettent fin à leur politique hostile à la RPDC ».
La vice-ministre a souligné que, depuis son arrivée, « le nouveau régime » en place aux Etats-Unis n’a fait qu’exposer « sa théorie démente de la menace de la RPDC et sa rhétorique sans fondement sur une dénucléarisation complète ». Elle a insisté sur le fait que, pour que des pourparlers puissent avoir lieu, il faudrait que la Corée du Nord et les Etats-Unis se rencontrent comme des égaux.
Depuis que Joe Biden a succédé à Donald Trump à la Maison Blanche en janvier dernier, la nouvelle administration américaine a tenté en vain d’entrer en contact avec la direction nord-coréenne, sans aucune réponse que Pyongyang.
La déclaration nord-coréenne est faite alors que deux hauts responsables américains, le secrétaire d’Etat Anthony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, se trouvaient à Séoul. L’exigence d’une « dénucléarisation complète de la Corée du Nord » a été exprimée plusieurs fois par Anthony Blinken et Lloyd Austin au cours de leur tournée, qui a débuté au Japon, qui a pour objectif de renforcer avec les alliés de Washington un front commun face à la Corée du Nord, qui dispose de l’arme nucléaire, et à l’influence croissante de la Chine.