Forbidden Stories revient à la charge contre le Maroc dans une vaine tentative de ternir son image de marque

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Après avoir accusé sans preuves tangibles les services marocains d’utiliser le logiciel espion israélien «Pegasus», le consortium médiatique Forbidden Stories est revenu à la charge dans une nouvelle tentative d’entacher l’image de marque du Maroc, en médiatisant une prétendue spoliation des terres Soulalyates (collectives).

Pourtant ce dossier très complexe a été déjà réglé et relève désormais du programme de développement durable au niveau territorial, géré conjointement par les pouvoirs publics et la société civile.

Ces derniers temps marqués par un froid dans les rapports entre Rabat et Paris, certains médias français piochent dans le tas à la quête de sujets à sensation qui fâchent au Maroc et nuisent à sa notoriété, comme dans le cas de l’affaire Pegasus et d’autres sujets relevant de faits divers ou liés aux droits de l’homme.

Se basant sur les conclusions d’une enquête menée en 2019 par un journaliste/opposant marocain, Forbidden Stories a ouvert à son tour une enquête superflue sur une soi-disant spoliation des terres collectives au Maroc, et ce, en connivence avec Bertha Foundation, une fondation connue pour ses positions pro-polisario et hostiles au Maroc.

Mais le constat et les conclusions de Forbiddent Stories sont peu ou pas du tout crédibles puisque la problématique des terres collectives au Maroc est en cours d’assainissement sur hautes instructions royales, en donnant droit également aux femmes soulalyates qui étaient auparavant écartées du partage de ces terres d’en bénéficier au même titre que les hommes.

Bien plus, le Roi Mohammed VI avait donné ses hautes instructions pour que les bénéficiaires soient exonérés des frais d’immatriculation de leurs terres collectives à la conservation foncière et d’enregistrement au cadastre.

En effet, depuis son entrée en vigueur en février 2019, la loi 62-17 a levé l’injustice envers les femmes, lesquelles n’avaient pas accès à la propriété des terres soulalyates et permet désormais aux ayants-droits, hommes et femmes, qui n’avaient jusque-là qu’un droit de jouissance sur leurs terres, d’en devenir propriétaires.

Cette opération d’envergure, constitue une lourde charge financière pour le budget de l’Etat, car d’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 4.631 collectivités ethniques et près de 10 millions de personnes sont concernées et peuvent ainsi contribuer à des projets de développement durable sur les terres collectives.

Le suivi de ce dossier est assuré par une commission compétente qui associe des acteurs de la société civile et des organisations féminines fin connaisseurs des contours de la problématique.

Héritage du colonialisme français qui les a rendues inaliénables, incessibles et intransmissibles, tout en les plaçant sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, rappelle-t-on, les terres soulalyates relèvent d’un statut où la tribu qui y vit en avait l’usufruit mais pas la propriété.