Dans un communiqué, Le Président Français, François Hollande, considère que la situation actuelle dans l’est de l’Ukraine ne permet toujours pas la livraison du premier BPC. Il a donc estimé qu’il convenait de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, à l’examen de la demande d’autorisation nécessaire à l’exportation du premier BPC à la Fédération de Russie.
Vladimir Tchijov, le représentant permanent de la Russie auprès de l’UE a commenté cette déclaration de l’Elysée en disant : «La Russie n’a pas l’intention de supplier Paris de lui fournir les porte-hélicoptères de catégorie Mistral et met en garde la France du fait que ce contrat, s’il n’est pas réalisé, risque de coûter cher à la France. Si cette décision est définitive, cela risque de coûter plus cher à la France que le prix des deux porte-hélicoptères, et même plus cher que le montant des compensations que la Russie touchera pour la non-réalisation du contrat. C’est la réputation de la France et son prestige en tant que partenaire commercial en matière de l’armement, qui sont en jeu »
Selon une source proche du dossier à Paris, le communiqué de l’Elysée a justement été publié mardi pour répondre aux « échéances du contrat ». Mais aucune précision sur ces échéances, ni sur les éventuelles pénalités auxquelles s’expose la France n’a été fournie par les autorités françaises. Pas plus que sur le devenir des marins russes envoyés en France pour se former au navire et le ramener en Russie.
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