Le constructeur automobile allemand Volkswagen (VW) a consenti de payer 1,2 milliard de dollars à ses concessionnaires aux Etats-Unis, qui s’estimaient lésés par le «dieselgate».
Il s’agit d’un nouvel épisode des sanctions infligées à VW depuis l’éclatement de ce scandale des moteurs truqués afin de se conformer aux normes anti-pollution.
L’addition devient de plus en plus salée pour Volkswagen aux USA, puisque le groupe automobile avait déjà accepté de payer 14,7 milliards de dollars pour indemniser les 480.000 propriétaires américains de véhicules aux moteurs truqués.
A présent, le même constructeur va verser 1,2 milliard de dollars à 652 concessionnaires au pays de l’oncle Sam afin de compenser les pertes relatives à l’importante baisse des ventes enregistrée à la suite de l’éclatement de ce scandale.
Le constructeur allemand doit encore parvenir à un terrain d’entente avec les propriétaires américains sur le cas de 80.000 véhicules supplémentaires. Il est à noter que toutes ces sommes n’entrent que dans le volet civil de l’affaire. Autrement dit, le groupe allemand pourrait être condamné à payer d’autres amendes par la justice pénale américaine.
A vrai dire, VW est loin d’être sorti de l’auberge : le constructeur automobile est poursuivi par la justice ou fait l’objet d’enquêtes au Canada ou dans divers autres pays européens.
Ce scandale pourrait coûter au groupe allemand une somme globale avoisinant les 40 milliards de dollars. En raison du « dieselgate », VW a connu, l’année dernière, sa première perte nette en l’espace de deux décennies.