Au moins neuf miliciens étrangers fidèles au régime syrien ont été tués hier lundi avant l’aube, dans des tirs de missiles israéliens ayant ciblé des dépôts d’armes près de Damas, a annoncé l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) basé à Londres.
Selon l’OSDH qui compte un vaste réseau d’informateurs dans le pays en guerre, la défense anti-aérienne syrienne a intercepté «un bon nombre de missiles mais beaucoup ont atteint leurs cibles et causé des dégâts». Certains des dépôts visés par les tirs israéliens, contenaient des missiles.
Citant une source militaire, l’agence de presse officielle Sana à Damas a accusé « l’ennemi israélien d’avoir mené une agression avec des salves de missiles (tirés) depuis le Golan syrien occupé et la Galilée », dont la « plupart » ont été abattus par la défense antiaérienne.
Un porte-parole de l’armée israélienne a refusé de commenter ces informations, mais, dimanche, l’armée de l’air israélienne a entamé quatre jours d’exercices militaires dans le nord du pays, avec pour objectif d’améliorer ses «dispositions au combat».
Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie voisine en 2011, l’Etat hébreu y a mené des centaines de frappes contre des positions du pouvoir syrien et les forces de ses alliés, l’Iran et le Hezbollah libanais, deux bêtes noires de Tel-Aviv.
L’Etat d’Israël qui confirme sporadiquement ses raids en Syrie, ne cesse de marteler qu’il ne permettre pas à ce pays de devenir la tête de pont des forces iraniennes qui aident le régime de Bachar al-Assad. D’après un rapport annuel diffusé par le Tsahal, l’armée israélienne, une cinquantaine de cibles en Syrie ont été attaquées en 2020.