Les discussions autour de la filière laitière débutent ce dimanche à Alger, dans le cadre d’un comité mixte composé d’éleveurs et de transformateurs.
A l’invitation du ministère de l’agriculture, les acteurs de la filière vont engager des réflexions sur les contraintes liées à l’investissement, l’alimentation, la qualité du lait et de la décentralisation du système de soutien qu’accorde l’Etat à cette filière.
« Les professionnels doivent fédérer leurs efforts en vue de moderniser la filière à travers la valorisation des ressources en eau et la mise en valeur des terres » agricoles, indique le ministère de l’agriculture.
In fine un compromis sera trouvé sur la question du prix du lait cru et des solutions durables de pérennisation de la filière.
Outre l’urgence de la principale revendication des éleveurs d’avoir un prix équilibré du litre de lait cru, cédé aux transformateurs, les professionnels vont discuter aussi de la qualité du lait livré aux laiteries, précise la même source.
Suite aux pertes essuyées par les éleveurs en raison de la hausse des coûts de production, le ministère de tutelle s’est engagé, à court terme, à mettre en place des mécanismes d’approvisionnement directs en aliment de bétail, en développant la production fourragère.
La sècheresse, qui a sévi ces trois dernières années dans le pays, a réduit les fourrages, se traduisant par la hausse des prix de production du lait chez les éleveurs de bétails, précise le ministère. En effet, les éleveurs estiment le coût de revient du litre de lait cru à 75 Dinars Algériens (DA), alors que ce produit est cédé aux transformateur à 40 DA/litre.
Le gouvernement algérien a mis au point un programme qui ambitionne de développer la production nationale et de réduire le recours aux importations de la poudre de lait.