Les autorités béninoises ont approuvé, mercredi 15 février en Conseil des ministres, le programme de filets de protection sociale productifs dits «GBESSOKE» 2023-2026, financé à hauteur de 98 milliards de FCFA.
«Les expériences de filets de protection sociale mises en œuvre dans notre pays ont été globalement conduites avec beaucoup de réussite. C’est dans le but de conforter les impacts sur les bénéficiaires que le gouvernement conçoit ce programme en faisant l’option d’une plus large couverture territoriale, avec un financement à hauteur de 98 milliards de FCFA sur 4 ans dont 27,5 milliards au titre de l’année 2023», explique le communiqué publié à l’issue de la réunion.
Le programme consiste en une démarche structurelle, au soutien de toutes les initiatives en cours, destinée à réduire la pauvreté et les inégalités sociales grâce à l’accroissement des capacités productives des ménages les plus vulnérables.
Le gouvernement entend mettre l’accent sur des interventions permettant aux populations concernées de subvenir à leurs besoins élémentaires immédiats, notamment ceux alimentaires, l’objectif poursuivi étant de soutenir leur volonté d’autonomisation tout en promouvant le développement du capital humain.
En dehors des actions visant la réduction de la pauvreté et l’inégalité sociale, le programme offre une réelle opportunité de mise en œuvre des ambitions du gouvernement en matière de protection sociale par la transformation des centres de promotion sociale en Guichets uniques de protection sociale (GUPS), pour une prise en charge plus adaptée aux attentes des populations cibles, souligne aussi le communiqué.
Les autorités prévoient, entre autres, dans ce cadre, la réhabilitation des 85 Centres de promotion sociale (CPS) existants et la construction de 35 nouvelles infrastructures sous le modèle de GUPS ; l’accès à tous les produits de l’Agence nationale de Protection sociale (assurance maladie universelle, formation, microcrédit et retraite) ; la mise en œuvre de l’économie solidaire ; ainsi que le portage des 150.000 ménages pauvres extrêmes.
A terme, note le document, le programme permettra de renforcer le système national de protection sociale pour garantir une plus grande inclusion sociale des populations pauvres et vulnérables sur la période de référence.