Le président russe Vladimir «Poutine ne doit pas gagner sa guerre. Et j’en suis convaincu : il ne la gagnera pas », a assuré jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz dans un discours prononcé au sommet du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
Le maître du Kremlin, qui a lancé l’attaque contre l’Ukraine le 24 février dernier, «a déjà manqué ses objectifs stratégiques», a jugé le chef du gouvernement allemand, estimant qu’une «invasion de l’ensemble de l’Ukraine semblait aujourd’hui plus éloignée qu’au début de l’offensive».
Cela est dû à la résistance « impressionnante » des troupes ukrainiennes et à la réaction des alliés occidentaux, qui ont pris des mesures sans précédent à l’encontre de la Russie et appuyé l’Ukraine, notamment sur le plan militaire.
« Nous ne faisons rien qui puisse faire entrer l’Otan dans la guerre. Car cela signifierait une confrontation directe entre puissances nucléaires », a poursuivi Olaf Scholz, mais, a-t-il dit, «il s’agit de faire comprendre à Poutine qu’il ne pourra pas dicter la paix. L’Ukraine ne l’acceptera pas, et nous non plus ».
Il a enfin déclaré que «pour moi, il est clair que Poutine ne négociera sérieusement sur la paix que s’il se rend compte qu’il ne peut pas briser la résistance de l’Ukraine».