Onze soldats égyptiens ont été abattus samedi en essayant de contrecarrer une attaque «terroriste» dans la région du canal de Suez non loin du désert du Sinaï (est), qui est le théâtre d’une rébellion djihadiste, ont annoncé les forces armées égyptiennes dans un communiqué.
Il s’agit d’un des bilans les plus lourds enregistrés par l’armée égyptienne depuis bien d’années. En dehors des onze soldats tués, cinq autres ont été blessés, a précisé la même source, ajoutant que les militaires «continuent de poursuivre et d’encercler les terroristes» dans les affrontements qui se sont déplacés vers «une région isolée du Sinaï».
Les forces armées et la police égyptiennes ont initié en février 2018 une grande opération «antiterroriste» dans la péninsule du Sinaï où sont actives des cellules radicales dont certaines ont fait allégeance à l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).
Les forces de l’ordre égyptiennes combattent aussi des rebelles radicaux dans le désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec le territoire libyen.
Dans le Sinaï, les attaques se focalisent en particulier sur les oléoducs et gazoducs qui alimentent Israël et la Jordanie. L’armée égyptienne rapporte souvent avoir abattu des djihadistes dans cette zone.