L’ancien président du gouvernement régional catalan Carles Puigdemont a été arrêté jeudi sur l’île italienne de Sardaigne par la police italienne alors qu’il s’apprêtait à participer à un événement institutionnel organisé par le syndic d’Alghero.
Le dirigeant catalan est en fuite de la justice espagnole depuis l’automne 2017, dans l’attente de son procès devant la Cour suprême pour les délits de sédition et de détournement de fonds publics.
Des sources de la Cour suprême expliquent que le mandat d’arrêt européen contre l’ancien président catalan n’a jamais été désactivé.
Le Parlement européen a décidé en mars dernier de lever l’immunité de Puigdemont et le Tribunal de l’Union européenne (CJUE) a maintenu son retrait.
Le 30 juillet, la Cour de justice de l’UE a rejeté la demande de Carles Puigdemont, Clara Ponsatí et Toni Comín de renoncer à la levée de leur immunité en tant que députés européens, considérant qu’il n’y avait aucun risque que l’ancien président de la Generalitat de Catalunya et ses anciens ministres soient arrêtés dans l’exercice de leurs fonctions de membres du Parlement européen.
L’arrestation est le résultat du mandat de recherche et d’arrêt émis par le juge Pablo Llarena et qui était actif.
Des sources de la Haute Cour ont souligné que le prévenu, recherché depuis le 29 octobre 2017, devra régulariser sa situation sur la base de ce qui est précisé dans l’euro-mandat, notant que les sources susmentionnées reconnaissent que l’opération a été très rapide et qu’à l’heure actuelle, on ne connaît pratiquement aucun détail de l’opération.
