Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), présentera au monde son 6ème rapport.
« Si ses détails restaient hier toujours tenus secrets, personne ne doute que l’alarme sera tirée encore plus fort », souligne la presse, notant que le réchauffement climatique se poursuit et, pis, les prévisions d’élévations de température annoncées dans les précédents rapports pour les décades à venir se révèlent aujourd’hui sous-évaluées.
« Inondations, vagues de sécheresse, montées des eaux, canicules, incendies sont appelés à se répéter toujours plus fréquemment ».
Thierry Libaert, conseiller scientifique à la Fondation Hulot, selon lequel, « l’idéal, c’est de dire que la lutte contre le CO2 est un moyen, non un objectif ». Et l’objectif qui pourrait donner l’envie aux gens de se bouger un peu, c’est l’amélioration de leur qualité de vie. Un air pur, un mode de vie moins stressant, une alimentation plus saine ».
Dressant un état des lieux actualisé des changements climatiques et de leurs risques présents et à venir, ce texte a fait encore une fois l’objet d’âpres discussions au cours de multiples échanges entre les délégations qui devaient aboutir à un consensus sur chaque phrase et même chaque ligne.
Selon la publication, le rapport doit pour la première fois évoquer les “points de basculement”. Certains scientifiques estiment que l’on s’approche de seuils où les conséquences seront irréversibles et où le réchauffement s’auto-amplifie.