Une ONG canario-sahraouie fustige le laxisme de la justice espagnole dans l’affaire Brahim Ghali

Le Forum canario-sahraoui, une association qui regroupe des citoyens espagnols des Îles Canaries et du Sahara marocain a exprimé ce vendredi dans un communiqué, sa «plus ferme réprobation» contre le traitement réservé par la justice espagnole à l’affaire du chef du polisario, Brahim Ghali alias « Mohamed Ben Battouche, qualifiant son audition de «véritable farce judiciaire».

L’ONG espagnole reproche au juge de l’Audience Nationale, Santiago Pedraz d’avoir fait preuve de laxisme dans le traitement de ce dossier et de n’avoir pris aucune mesure restrictive contre ce criminel malgré les graves accusations qui pèsent sur lui.

Et l’ONG de s’interroger «pourquoi le juge d’instruction n’a-t-il pas posé de questions à l’accusé ? et Pourquoi le procureur général n’a-t-il pas procédé à un interrogatoire plus exhaustif ?» du mis en cause.

Les dirigeants du forum espagnol affirment enfin que cette affaire «remet en cause l’indépendance de notre système judiciaire et la séparation des pouvoirs de notre démocratie».

Le chef du Polisario, Brahim Ghali qui revêt également la casquette d’un soi-disant président de la chimérique république sahraouie «RASD» a été introduit par ses parrains algériens en catimini en Espagne le 18 avril pour se faire soigner contre le covid-19, comme il a été évacué secrètement à bord d’un avion militaire algérien dans la nuit du mardi à mercredi 2 juin à destination d’Alger.

C’est grâce à l’indulgence du juge Santiago Pedraz et aux pression de l’exécutif espagnol, que le tortionnaire de Tindouf à pu quitter sans s’inquiéter le territoire ibérique, malgré les plaintes déposées contre lui pour de graves crimes contre l’humanité, tortures, génocide, assassinat, disparitions forcées et violations des droits de l’homme.

Le chef des tortionnaires du Polisario a même laissé derrière lui une  facture impayée de 100.000 euros (60.000 € de frais médicaux et 40.000 € pour la sécurité rapprochée qui lui a été assurée durant son séjour médical de 44 jours à l’hôpital San Pedro de Logroño).

La question qui se pose à présent, est de savoir si les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf vont encore supporter leur soi-disant «président» qui a dû aller en cachette à l’étranger sous une fausse identité et un passeport algérien falsifié pour se faire soigner!