Une magouille du régime algérien et du Polisario visant à usurper avec le concours d’un intergroupe d’eurodéputés voués à leur cause, a été démasquée par une eurodéputée belge qui en a lancé l’alerte au président du parlement européen.
Des eurodéputés bien arrosés par les caisses noires du régime algérien pour faire le lobbying aux services des causes séparatistes du Polisario, comptaient organiser ce mercredi 12 mai, un webinaire hostile au Maroc, au nom du Parlement européen (PE).
Ayant eu la puce à l’oreille, l’eurodéputée belge, Frédérique Ries a aussitôt réagi en saisissant à ce sujet, le Président du PE, David Sassoli. Dans sa correspondance, l’eurodéputée n’est pas allée par quatre chemins pour dénoncer l’«usurpation du logo du Parlement, insinuation d’une reconnaissance par l’UE de l’autoproclamée république sahraouie» objet de la manœuvre de quelques eurodéputés scrupuleux à la solde du régime corrompu d’Alger.
«L’intergroupe Sahara occidental entretient la confusion et défie les règles. Je saisis le président», a martelé la députée belge Frédérique Ries, expliquant que «la création de cette entité (Polisario), qui n’a aucune assise juridique ou institutionnelle, ni de légitimité politique, n’est autre que de la pure propagande, car un intergroupe n’est pas un organe du Parlement européen et ne peut s’exprimer en son nom».
Ries s’appuie dans sa requête sur l’article 35 du règlement intérieur du Parlement européen qui stipule qu’un intergroupe est « une initiative individuelle d’un eurodéputé qui revêt un caractère non officiel » et par conséquent, les intergroupes ne peuvent mener des actions pouvant prêter à confusion avec les activités officielles du PE et de ses organes ou «susceptibles d’affecter les relations avec les autres institutions de l’Union ou les relations avec les pays tiers».
Le régime algérien a utilisé le même subterfuge en attribuant au chef tortionnaire du Polisario, Brahim Ghali, une fausse identité et un passeport diplomatique algérien falsifié pour le faire admettre dans un hôpital en Espagne, où il fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par les tribunaux ibériques qui l’accusent de graves délits et crimes commis contre des civils sahraouis de Tindouf et des ressortissants espagnols des Iles Canaries.
Les agissements belliqueux du Polisario et de ses parrains algériens contre le Maroc et son intégrité territoriale, sont ainsi partout démasquées, et leur propagande mesquine n’est plus audible et a même perdu toute crédibilité en Europe ou ailleurs.