Le pape François a clos dimanche, sa visite historique en Irak par une messe devant des milliers de croyants dans le nord de ce pays détruit par des années de guerre, exhortant les fidèles vivant encore sur le sol irakien à «ne pas se décourager».
Il s’agissait de la plus grande messe de ce périple, à laquelle des milliers de chrétiens ont pris part au stade Franso Hariri d’Erbil, chef-lieu du Kurdistan irakien.
«L’Irak restera toujours avec moi», a déclaré le souverain pontife, 84 ans, après son arrivée triomphale sur les lieux en papamobile. Dans ce pays, le nombre de Chrétiens est passé de 6 % à 1 % de la population au cours des deux dernières décennies.
Le pape François, qui ne circulait qu’en avion, hélicoptère ou voiture blindée durant ses déplacements en Irak, a pu enfin passer sa journée de dimanche à proximité des fidèles de ce pays. Malgré tout, la sécurité autour de lui demeurait renforcée, d’autant plus que l’aéroport d’Erbil a été la cible d’une attaque aux roquettes fin février dernier.
Quoi qu’il en soit, le chef de l’église catholique est parvenu à toucher la foule, en premier lieu à Mossoul, ancienne «capitale» autoproclamée de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) où il a prié pour les «victimes de la guerre». Par la suite, il a fait de même à Qaraqosh, ville chrétienne martyre située entre Mossoul et Erbil, appelant la foule à «reconstruire» et à «ne pas se décourager».