La Norvège a soutenu jeudi le plan de survie de Norwegian Air alors que la ministre de l’Industrie, Iselin Nyboe, a déclaré que le gouvernement n’avait pas l’intention d’être actionnaire mais qu’il accumulerait des liquidités si les investisseurs privés le faisaient aussi.
Le transporteur aérien lourdement endetté, qui a été contraint de mettre au sol tous ses 138 avions sauf six en raison de la crise des coronavirus, a demandé l’aide du gouvernement la semaine dernière.
Norwegian a obtenu la protection de la faillite par les tribunaux irlandais et norvégiens l’année dernière, car il cherche à se débarrasser d’une grande partie de sa dette. Il prévoit de mettre fin à son service long-courrier.
« Le soutien du gouvernement augmente considérablement nos chances de lever de nouveaux capitaux et de nous aider à traverser le processus de reconstruction », a déclaré dans un communiqué le directeur général de Norwegian, Jacob Schram.
La participation du gouvernement, sous la forme d’un prêt hybride, dépendra de la participation d’investisseurs privés à un projet d’émission d’actions, a indiqué la ministre Nyboe.
« Le plan semble plus robuste que celui que nous avons rejeté en octobre dernier et nous sommes donc enclins à contribuer », a-t-elle indiqué, précisant que le gouvernement ne vise pas à être actionnaire.
Si sa reconstruction réussit, Norwegian a annoncé qu’elle réduirait initialement sa flotte à environ 50 appareils.