Le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune a été effectivement diagnostiqué positif au Covid-19, a fini par admettre la présidence algérienne.
Cette annonce contribue encore plus à l’incertitude politique qui caractérise actuellement ce pays maghrébin à la suite du revers enregistré par le pouvoir à l’occasion du référendum constitutionnel.
Agé de 74 ans, le président Tebboune «continue de recevoir un traitement dans un hôpital spécialisé en Allemagne, après avoir été infecté par le nouveau coronavirus», a précisé la présidence algérienne dans un communiqué qui n’avait révélé le mobile de son transfert vers un hôpital allemand à Cologne avant d’être transféré à nouveau hier mardi à Berlin.
« Le staff médical assure que Monsieur le Président réagit au traitement et que son état de santé s’améliore progressivement conformément au protocole sanitaire », précise la même source.
Rappelons qu’après l’annonce de suspicions d’infections au coronavirus parmi ses proches, le dirigeant algérien avait été évacué en urgence jeudi dernier dans la ville allemande de Cologne au moyen d’un avion médicalisé français, d’après la presse locale. Quelques jours avant cela, M. Tebboune s’était volontairement placé en isolement.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, 58 979 cas confirmés ont été enregistrés sur le sol algérien, d’après les chiffres officiels. Dans cette population 1 989 décès ont été déplorés.
Si jamais le président Tebboune ne peut pas exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel va commencer par constater l’état d’empêchement, qui doit être validé par un vote des deux tiers des parlementaires. Par la suite, il reviendra au président du Conseil de la nation, la chambre haute du Parlement, d’assurer par intérim les fonctions de chef d’Etat durant 45 jours au maximum.