Le hacker néerlandais Victor Gevers qui avait piraté le mot de passe du président américain Donald Trump sur Twitter, ne fera pas l’objet de poursuites judiciaires.
Bien qu’il se soit connecté à ce compte le 16 octobre dernier, le Ministère public a jugé que c’était un pirate informatique « éthique » ne voulant aucunement nuire au milliardaire américain.
Victor Gevers, 44 ans, a essayé diverses combinaisons avant de parvenir à se connecter au compte du président Trump. Pour y arriver, il a tapé «maga2020», ce qui correspond à l’abréviation du slogan «Make America Great Again 2020».
En octobre dernier, ce hacker avait expliqué sa procédure dans les colonnes du journal Vrij Nederland. Etant donné que le piratage informatique peut faire l’objet de poursuites judiciaires aux Pays-Bas, les autorités néerlandaises avaient entamé une enquête. D’après un communiqué du Ministère public, ces investigations avaient été confiées à une « équipe des crimes de technologies de la police nationale ».
Victor Gevers a déclaré aux agents de police qu’il voulait simplement jauger la robustesse du mot de passe du dirigeant américain. Il a ajouté qu’il souhaitait éviter un éventuel piratage du compte de Donald Trump avant le scrutin présidentiel du 3 novembre dernier aux Etats-Unis. Après que le hacker soit parvenu à se connecter, il n’a pas essayé d’usurper l’identité du chef d’Etat américain en postant un message.
Ce quadragénaire avait uniquement « tenté d’entrer en contact avec les autorités américaines afin de leur signaler la vulnérabilité » de l’accès au compte Twitter, a constaté le Ministère public, avant de décider de n’engager aucune poursuite judiciaire à son encontre devant ces « circonstances particulières ». L’administration américaine a été informée de l’issue des investigations.