Washington a essuyé mardi un nouveau revers à l’ONU dans son obstination à rétablir des sanctions internationales à l’encontre de l’Iran.
L’Indonésie, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de Sécurité, a déclaré ne «pas être en mesure de décider d’une nouvelle action » pour faire droit à la requête des Etats-Unis.
Au cours d’une téléconférence sur le Moyen-Orient, l’ambassadeur indonésien auprès de l’ONU à New-York, Dian Triansyah Djani a expliqué cette décision par l’absence de consensus au sein du Conseil de sécurité, dont 13 membres sont opposés la demande du gouvernement américain.
De son côté, la mission iranienne aux Nations Unies a salué mardi soir dans un communiqué, le rejet de la requête de Washington par «une majorité écrasante», affirmant que la notification américaine est «nulle et non avenue, n’a pas de valeur et d’effet juridique et est donc totalement irrecevable».
Hormis les Etats-Unis et la République dominicaine, les treize membres de l’instance suprême de l’ONU, ont réfuté la validité de la notification envoyée la semaine passée, par l’administration américaine en vue de rétablir les sanctions internationales contre l’Iran, évoquant le désengagement en 2018, de la première puissance mondiale de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, ce qui la prive du droit de réclamer aux Nations Unies, un rétablissement de ces sanctions par le biais de cette convention.