Le bilan des raids iraniens du 8 janvier en Irak contre une base abritant des soldats américains ne fait que s’alourdir, d’après un communiqué publié lundi par le Pentagone, qui précise que ces attaques ont fait 109 blessés, soit 45 supplémentaires par rapport au précédent bilan.
Ces frappes ont blessé 109 militaires, qui souffrent de « commotion cérébrale légère », a déclaré le Pentagone, ajoutant que 76 d’entre eux, soit environ 70 %, ont d’ores et déjà réintégré leurs unités.
Par contre, 27 autres ont été évacués vers un centre hospitalier militaire américain en Allemagne pour y effectuer des examens plus poussés, soit 6 blessés de plus comparativement au précédent bilan.
Dans ce lot, 21 militaires ont été rapatriés sur le sol américain, tandis que cinq subissent encore des examens et un dernier a repris ses activités en Irak. Enfin, sept soldats sont « en cours d’évacuation vers l’Allemagne », d’après le ministère américain de la Défense.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier dernier, l’Iran avait mené des attaques aux roquettes contre deux bases abritant des militaires américains déployés en Irak. Par ces frappes, Téhéran voulait venger l’assassinat du puissant général Qassem Soleimani dans un raid aérien des forces américaines.
Juste après ces raids, le président américain Donald Trump avait assuré qu’aucun militaire n’avait été blessé. Quelques jours plus tard, il a été interrogé après les premières annonces de commotions cérébrales.
« J’ai entendu dire qu’ils avaient mal à la tête », avait-il déclaré, avant d’affirmer qu’il «ne considère pas ça comme des blessures graves». Il n’en fallait pas plus pour que l’opposition démocrate l’accuse de manquer de considération pour les militaires blessés.