L’Inde devrait dépasser la France et la Grande-Bretagne dès l’année prochaine pour se classer au cinquième rang des grandes puissances économiques en termes de dollars, révèle une note de recherche que vient de publier le Centre for Economics and Business Research, (CEBR) basé à Londres.
L’Inde évolue indubitablement à une plus grande vitesse en comparaison avec la France, indique le CEBR, précisant que la croissance de son Produit Intérieur Brut (PIB) tourne autour de 7% par an, contre environ 2% attendu pour l’Hexagone en 2017.
Actuellement septième puissance économique mondiale, l’Inde devrait grimper à la cinquième place en 2018, dépassant au passage la France et le Royaume-Uni, puis à la troisième en 2032, prévoit le CEBR qui appuie ses prévisions sur l’énergie bon marché et la révolution numérique devant accompagner la croissance économique mondiale.
Dans ce contexte, l’Inde peut s’appuyer sur une population de 1,3 milliard d’habitants, une économie diversifiée, une performante dans les services, en particulier les services informatiques et une classe moyenne qui s’est étoffée.
De plus, l’économie indienne semble résiliente malgré quelques revers passagers comme sa chute à 5.7% de croissance au deuxième trimestre à cause du retrait brutal de la circulation des billets de banque de grande valeur en novembre 2016 et du lancement d’une réforme fiscale. L’économie indienne est parvenue à remonter à 6.3% au troisième trimestre.
En 2018, le classement des dix plus grandes puissances économiques devrait être selon le CEBR comme suit : Etats-Unis, Chine, Japon, Allemagne, Inde, France, Royaume-Uni, Brésil, Italie et Canada. Ce classement est établi à partir du Produit Intérieur Brut exprimé en dollars. Bien qu’incertaines, ces prévisions ont le mérite de montrer le poids croissant des pays émergents, en particulier asiatiques.
Les prévisions du CEBR avancent que les Etats-Unis, première économie au monde, seront dépassés par la Chine en 2032 et que l’Inde pourrait prétendre à cette première place au cours de « la deuxième moitié de ce siècle».