La Chine reste le premier marché mondial de l’automobile, enregistrant une hausse ces premier mois de 2016, après un net ralentissement en 2015, a-t-on révélé lundi, à l’ouverture à Pékin, du salon international de l’automobile.
Des réductions de taxes sur les petites cylindrées ont dopé ces derniers mois le marché de l’automobile en Chine. Selon la fédération professionnelle CAAM, les ventes auto ont grimpé au premier trimestre 2016 de quasiment 6% sur un an, à 6,53 millions d’unités.
Les ventes des voitures particulières affichent un envol de plus de 50% des ventes de 4×4 urbains (SUV), très prisés du public chinois. Les analystes attribuent ce succès à un besoin de primaire de survie des consommateurs.
L’aspect imposant des 4×4 rassurerait les conducteurs dans un pays où les routes sont réputées pour être parmi les plus dangereuses du monde. Les 4×4 urbains figuraient d’ailleurs en bonne place hier lundi dans les allées du Salon de l’automobile de Pékin.
Le cabinet IHS Automotive prévoit que quelque 50 modèles de SUV devraient être lancés cette année dans le pays. Et c’est sur ce créneau que les marques chinoises montent en puissance, s’adjugeant selon la CAAM, entre janvier et février, environ 60% des ventes de SUV dans le pays.
Mais globalement, le marché chinois reste dominé par les constructeurs internationaux bien qu’ils soient tenus de s’implanter en Chine via des coentreprises avec les groupes étatiques chinois, avec lesquels ils développent des marques conjointes. C’est ainsi que SAIC (Shanghai Automotive Industry Corporation), allié depuis trois décennies de l’allemand Volkswagen et depuis presque vingt ans de l’américain General Motors, et Dongfeng Motor, qui est allié entre autres, avec les japonais Nissan et Honda ou encore les français Renault et PSA Peugeot Citroën, dominent le marché chinois.