Le directeur de la Central Intelligence Agency «CIA», John Brennan s’était rendu à Moscou début mars pour discuter de la transition politique en Syrie et tenter de convaincre la Russie de la nécessité du départ du président syrien, Bachar al-Assad, révèlent des sources américaines et russes.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov a précisé ce lundi, que le directeur de la CIA n’avait pas eu de contact avec le Kremlin durant sa visite en Russie, ni au ministère des Affaires étrangères, mais il avait rencontré plusieurs responsables russes.
Citant pour sa part le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Oleg Siromolotov, l’agence de presse russe Interfax a annoncé que John Brennan avait eu une série de réunions, notamment avec le FSB, l’ex-KGB, le Service de la sécurité fédérale de Russie, et que sa visite n’était pas liée à la décision de Moscou de commencer à retirer ses forces du front Syrien.
Le retrait des forces russes de la Syrie annoncé le 14 mars dernier et la visite du chef de la Central Intelligence Agency en Russie seraient, selon les sources russes, deux événements «totalement déconnectés». L’agence de presse RIA a précisé que le directeur de la CIA a également discuté du respect de la cessation des hostilités en Syrie.
Un diplomate américain soutient que John Brennan n’a fait que réitérer la position américaine qui défend une véritable transition politique en Syrie et le départ du président Bachar Al-Assad.
La Russie, malgré le départ annoncé de ses troupes, poursuit encore ses raids aériens en Syrie. Elle a joué, avec ses avions et ses forces spéciales au sol, un rôle déterminant aux côtés de l’armée syrienne dans la reprise de Palmyre à l’Etat islamique.
