Les conditions météorologiques particulièrement clémentes pour un mois de décembre ont encouragé des milliers de migrants à tenter la traversée de la méditerranée pour rejoindre les côtes européennes, une situation qui complique davantage les efforts des pays de l’UE pour dissuader les réfugiés d’arriver dans l’espace européen.
Les autorités italiennes ont en effet annoncé que huit nouvelles opérations de sauvetages ont été conduites mardi en mer méditerranée pour secourir quelque 800 migrants clandestins. Ces nouvelles opérations de sauvetages en haute mer ont été menées par les garde-côtes italiens au large de la Libye. Elles interviennent d’ailleurs quelques heures seulement après la publication d’un nouveau décompte rendu public par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR). Les chiffres établis marquent le dépassement de la barre symbolique d’un million de réfugiés arrivés en Europe en 2015. Ce nouveau rapport précise par ailleurs que l’entrée de ces migrants dans l’espace européen s’est effectuée non seulement par voie maritime mais également par voie terrestre.
Ces statistiques, malgré le fait qu’elles soient incomplètes du fait de l’entrée illicite de nombreux autres migrants, montre l’ampleur du phénomène de la migration clandestine qui s’est accélérée cette année. L’Europe est en effet assaillie de toute parts par les passeurs qui se font des millions d’euros sur le dos de malheureux réfugiés. Que ce soit par voie maritime ou terrestre, plusieurs points d’entrées majeurs sont quotidiennement utilisés par les migrants pour atteindre l’Europe, à l’exemple des côtes italiennes et grecques.
La plupart des migrants clandestins tentent de rejoindre l’Europe en passant par la Libye ou par la Turquie. Ces deux pays sont devenus ainsi en l’espace de quelques mois les principaux points de départ des migrants clandestins en quête d’une nouvelle vie. Une situation provoquée notamment par les guerres en Syrie et en Libye.