Plusieurs organisations indigènes ont signalé au bureau du médiateur délégué la présence de plus de 400 « garimpeiros » (mineurs d’or) brésiliens « lourdement armés » sur leur territoire, a rapporté l’ONG Provea cité par des médias locaux et internationaux.
L’avocat Gumersindo Castro, médiateur de l’organisation amazonienne, a déposé la plainte, qu’il a qualifiée de « très sérieuse », car il s’agit de « la présence illégale de Brésiliens armés sur le territoire vénézuélien, une situation qui se traduit par une menace pour les habitants indigènes ».
Castro a souligné que les peuples autochtones sont « soumis à une situation d’esclavage » dans les communautés les plus reculées et inaccessibles de la municipalité de Manapiare, dans l’État d’Amazonas, à la frontière entre le Venezuela et le Brésil.
« La présence de ces personnes, illégalement, sur le territoire vénézuélien concerne l’activité minière », a déclaré l’avocat, qui a révélé que les organisations qui ont déposé la plainte ont assuré que les « garimpeiros » possèdent une trentaine de machines utilisées pour l’extraction du minerai.
