Le chef de l’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a survolé lundi la zone de l’Etat de Sao Paulo (Sud-est) où les inondations et glissements de terrain ont tué au moins une quarantaine de personnes, selon le dernier bilan officiel.
«C’est important de travailler ensemble … Il faut prier pour les victimes, mais aussi pour qu’il ne pleuve plus pour qu’on puisse commencer la reconstruction», a déclaré le président Lula lors d’un point de presse, juste après son vol en hélicoptère au-dessus de la zone touchée dimanche par de fortes précipitations.
A Sao Sebastiao, une localité côtière distante de 200 km de la ville brésilienne de Sao Paulo, une cinquantaine d’habitations ont été emportées par un glissement de terrain.
Dans cette commune comptant près de 90.000 habitants, le dernier bilan des autorités rendu public lundi en fin d’après-midi confirme la mort de 39 des 40 personnes recensés, un chiffre appelé à s’alourdir.
«Environ 40 personnes n’ont toujours pas été retrouvées», a affirmé au micro de CNN Brésil, Michelle Cesar, responsable des pompiers de Sao Paulo. Un décès supplémentaire, d’une fillette, a été déploré plus au Nord, à Ubatuba.
D’après l’administration brésilienne, 1.730 personnes ont été évacuées et 766 se sont retrouvées sans abri. Le gouvernement a dépêché 50 secouristes, militaires et agents de police pour prendre part aux recherches et assister les sinistrés.
L’état d’urgence a été décrété dans cinq localités côtières où des glissements de terrain ont enseveli les principales routes, compliquant l’accès des secouristes à la région.