L’Espagne porte son hostilité contre le Maroc devant le parlement européen à Strasbourg

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Après avoir accueilli frauduleusement et en cachette le chef du Polisario, Brahim Ghali, l’ennemi juré de l’intégrité territoriale du Maroc, le gouvernement espagnol a lâché les brides à ses eurodéputés pour faire adopter ce jeudi au parlement européen à Strasbourg, un projet de résolution ouvertement hostile au voisin marocain.

Le Parlement européen où les eurodéputés espagnols s’étaient présentés au complet, a en effet voté, ladite résolution qui condamne le Maroc pour avoir laissé franchir il y a quelques semaines, des milliers de migrants marocains vers le préside occupé de Sebta et de les avoir utilisés comme un soi-disant «moyen de pression politique sur un Etat membre de l’Union», en l’occurrence l’Espagne.

Mais les eurodéputés ayant pris part à ce vote n’ont pas eu le courage et l’audace de reprocher à l’Etat espagnol d’avoir conclu un deal avec les autorités algériennes pour faire admettre en Espagne, donc en territoire européen, sous une fausse identité et un passeport falsifié, un «criminel de guerre» notoire qui est de surcroît, fait l’objet de plusieurs plaintes auprès des tribunaux espagnols, pour tortures, viols, assassinats, crimes de guerre et graves violations des droits  de l’homme.

C’est dans ce contexte que de nombreuses personnalités marocaines et étrangères ont avancé la thèse de l’instrumentalisation du flux migratoire à  Sebta non seulement pour détourner l’attention sur l’affaire scandaleuse de Brahim Ghali, mais surtout pour impliquer l’ensemble des pays membres de l’Union européenne dans la crise diplomatique que l’exécutif espagnol a enclenché avec le Maroc.

Pour amortir plus ou moins le choc ressenti à Rabat, la commissaire européenne à l’Egalité, Helena Dalli qui président la session du vote à Strasbourg, a déclaré que « nous sommes confiants qu’une telle situation ne se reproduira pas », en rappelant que le Maroc était un « allié clef » de l’UE, notamment en terme de régulation migratoire.
Et la commissaire européenne de suggérer qu’«il est primordial de renforcer notre coopération basée sur le dialogue, la responsabilité, la confiance mutuelle et le respect ».

Mais les agissements de Madrid impacteront à coup sûr et pendant longtemps, les excellents rapports que le Maroc entretenait avec l’Espagne au plan bilatéral et avec l’Union Européenne au plan multilatéral dans de nombreux domaines jugés sensibles de part et d’autre.

Par ailleurs le Maroc ne fait que défendre ses intérêts suprêmes et à leur tête sa souveraineté et son intégrité territoriale exactement comme le fait l’exécutif de Madrid avec les indépendantistes basques et catalans.