Les autorités néerlandaises ont décidé de réintroduire des contrôles au niveau de leurs frontières. Avant les Pays-Bas, d’autres Etats européens, à l’instar de la France et de l’Allemagne, avaient déjà adopté pareille mesure.
L’exécutif néerlandais est parvenu à un terrain d’entente sur une nouvelle série de mesures d’urgence en matière d’asile, parmi lesquelles des contrôles stricts au niveau des frontières. Plus précisément, dès fin novembre, les Pays-Bas mettront en place des contrôles aux frontières avec la Belgique et l’Allemagne. Le PVV, formation politique de droite radicale chapeautée par Geert Wilders, faisait pression depuis plusieurs mois afin d’introduire plusieurs mesures d’asile rigoureuses à travers une loi d’urgence.
Ce dirigeant néerlandais d’extrême droite s’est réjoui de la mise en place « la politique d’asile la plus stricte jamais vue » aux Pays-Bas et n’a pas manqué de poster sur les réseaux sociaux qu’il honore ses engagements.
En dehors de la mise en place des contrôles au niveau des frontières, la loi sur la distribution sera supprimée. Autrement dit, les municipalités des Pays-Bas ne seront plus dans l’obligation d’accueillir des réfugiés. En outre, il y aura des « installations simples » pour les demandeurs d’asile titulaires d’un permis. Enfin, la durée d’un permis est ramenée de cinq à trois ans pour montrer le « caractère temporaire ».