Le chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika sera candidat à sa propre succession pour le compte de son parti, le Front de libération nationale (FLN), lors de l’élection présidentielle d’avril prochain, a indiqué dimanche le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes.
«Le président Bouteflika, également président du parti, est le candidat du FLN à l’élection présidentielle prévue en 2019», a annoncé Ould Abbes à l’occasion d’une cérémonie en l’honneur du nouveau chef du groupe parlementaire de cette formation politique, Mohamed Bouabdallah. Et d’ajouter que «cette candidature est une revendication de tous les cadres et militants du FLN sur l’ensemble du territoire national».
Depuis déjà six mois, l’entourage du dirigeant algérien le presse de briguer un cinquième mandat. Pourtant, la santé d’Abdelaziz Bouteflika est très fragilisée par l’accident vasculaire cérébral (AVC) qu’il avait subi en 2013. Bouteflika qui est cloué dans un fauteuil roulant et a perdu son pouvoir d’élocution, demeure toujours muet sur sa candidature.
Rappelons que Bouteflika est à la tête de l’Algérie depuis 1999, ce qui lui vaut de détenir le record de longévité au pouvoir dans ce pays. Le chef d’Etat n’apparaît plus que très rarement en public. D’ailleurs, depuis son AVC, il ne s’exprime plus en public. La gravité de son état de santé fait régulièrement l’objet de rumeurs.