Le Brésil, qui doit près de 1,7 milliard de dollars aux organisations internationales, risque de perdre son droit de vote à l’ONU.
La dette (du Brésil) envers les Nations Unies qui doit être remboursée cette année s’élève à 114,3 millions de dollars.
Cette situation inédite pourrait faire perdre au pays son droit de vote à l’Assemblée générale de 2022.
Pour éviter cette situation, le gouvernement devra payer au moins 114,3 millions de dollars d’ici la fin de cette année, selon des documents des ministères des AE et de l’Économie.
Selon le ministère de l’Économie, dans le budget 2021, il n’est prévu que 75,49 millions de dollars pour le système des Nations Unies. Par conséquent, le gouvernement devra puiser dans d’autres ressources.
Seuls trois pays sont actuellement dans cette situation de dette accumulée : la Somalie, les Comores et São Tomé et Príncipe. Cependant, leurs gouvernements prétendent vivre une grave crise économique et, par conséquent, ont réussi à préserver pleinement leurs droits.