L’Autorité italienne de l’Aviation civile (ENAC) a autorisé mercredi la compagnie aérienne Italia Trasporto Aereo (ITA) à voler et écouler des billets. Ce transporteur aérien est issu des ruines d’Alitalia, en proie à d’importantes difficultés financières.
« ITA peut décoller », a déclaré le patron de l’ENAC, Pierluigi Di Palma, à travers un communiqué, avant de souhaiter que « la nouvelle compagnie nationale de référence » puisse contribuer « au redémarrage du secteur », ce qui aiderait « de manière décisive à surmonter les difficultés causées par la crise de la pandémie ». Disposant d’une flotte d’une cinquantaine d’avions, ITA pourra commencer ses dessertes le 15 octobre prochain.
Pour rappel, le gouvernement italien a décidé de manière formelle en fin juillet d’investir 700 millions d’euros (840 millions de dollars) de fonds publics dans cette nouvelle compagnie aérienne. Par la suite, cette dernière devrait encore jouir de deux augmentations de capital en 2022 et 2023, opérations qui porteront le total à 1,35 milliard d’euros (1,62 milliard de dollars).
Pour information, le précédent exécutif italien dirigé par Giuseppe Conte envisageait d’injecter, en tout, 3 milliards d’euros (3,6 milliards de dollars) de fonds publics pour appuyer la compagnie aérienne qui naîtrait des cendres d’Alitalia.