L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié ce vendredi une première estimation faisant état d’une progression de 0,9 % au deuxième trimestre 2021, du Produit Intérieur Brut (PIB) en France.
Cette estimation est légèrement supérieure au +0,7% que l’Insee anticipait, alors que la Banque de France tablait de son côté, sur un rebond de 1%. Freinée pendant un certain temps par le troisième confinement, l’activité s’est nettement reprise avec la levée progressive dans l’Hexagone, des restrictions sanitaires à partir de la mi-mai.
La consommation s’est accélérée (+0,9% après +0,2% au premier trimestre), en particulier pour les services d’hébergement-restauration et des transports, du fait de la réouverture des bars et restaurants et de la reprise des déplacements.
L’investissement des entreprises s’est aussi fortement accéléré (+1,1% après +0,4%), en particulier dans la construction et les services et du côté de la production, l’activité des services marchands s’est fortement accélérée, en particulier dans l’hôtellerie-restauration.
La production des biens a rebondi, tandis que la construction poursuit son redressement. Mais le commerce extérieur a continué de peser sur la croissance, les importations progressant toujours plus vite que les exportations.
Ces chiffres renforcent la prévision de l’Insee, comme celle du gouvernement, de voir la croissance atteindre 6% cette année, une des plus élevées de la zone euro, et permettra à l’économie française de retrouver son niveau d’avant-crise dès la fin 2021, après une récession record de 8% l’an dernier.
