Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré lundi que son pays ne raterait en aucun cas « l’occasion historique » d’annexer une partie de la Cisjordanie occupée.
C’est devenu une « tâche prioritaire » pour le nouveau gouvernement d’union nationale qui été formé la semaine dernière.
M. Netanyahou a déclaré aux législateurs qu’il existait en ce moment une « opportunité historique qui ne s’était pas présentée depuis 1948 » d’imposer la souveraineté d’Israël dans la vallée du Jourdain, et ce « de manière sage, et en tant que mesure diplomatique ».
La France a appelé mardi le nouveau gouvernement israélien à renoncer à ses plans d’annexion de territoires en Cisjordanie et a promis qu’une telle décision ne « pourrait rester sans réponse ».
Le gouvernement israélien doit présenter à partir du 1er juillet ses initiatives pour traduire dans les faits le plan du président américain Donald Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie.
Par ailleurs, le chef du mouvement chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a rejeté mardi une demande américaine visant à renforcer les pouvoirs de la force de maintien de la paix ‘’Force intérimaire des Nations unies au Liban’’ (Finul), déployée à la frontière entre le Liban et Israël.