La Haute autorité de la santé (HAS) en France, a rendu hier mardi un avis dans lequel elle recommande l’injection d’une troisième dose de vaccin anti-Covid à toutes les personnes de plus de 65 ans, ainsi que celles présentant des risques de formes graves de la maladie.
La première catégorie des personnes visées par cette campagne pour un troisième rappel du vaccin anti-Covid, regroupe les plus de 65 ans et représente donc quatorze millions de personnes en France.
Le «premier cercle» rassemblera les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD), l’ensemble des plus de 80 ans, ainsi que les malades à très haut risque de forme grave de Covid-19 et les patients immunodéprimés.
Lors d’un point de presse en ligne, le ministère de la Santé a précisé que les premières injections sont prévues pour le 1er septembre prochain pour les personnes de plus de 80 ans ou présentant des comorbidités.
La vaccination sera étendue aux autres à la mi-octobre, en même temps que la vaccination contre la grippe. Dans les deux cas de figure, il faudra un délai de six mois entre la deuxième et la troisième dose.
Cette troisième dose a été décidée après que plusieurs études aient estimé que la protection du vaccin pourrait diminuer avec le temps, notamment avec la propagation du variant Delta ou de nouvelles souches du virus. Les études se poursuivent sur le niveau d’utilité d’une troisième dose pour le grand public.