Angela Merkel effectue ce mardi à Munich, sa dernière visite en tant que chancelière allemande au salon de l’automobile, un passage obligé pour toute personnalité politique du pays.
Comme chaque année, la dirigeante allemande a été conviée à prendre part à l’ouverture du salon IAA. Mme Merkel, qui compte sortir de la scène politique au terme des élections législatives du 26 septembre prochain, ne devrait pas arriver en véhicule électrique pour sa dernière visite au salon de l’industrie automobile.
A propos, cette technologie ne constitue que seuls 2,4 % des 25.000 véhicules de la flotte gouvernementale, d’après les statistiques officielles datant de fin janvier. Ce taux atteint 5,6 % en considérant les hybrides et les carburants propres.
La petitesse de cette proportion reflète le contraste entre l’appui des autorités publiques au secteur automobile qui a bénéficié de milliards d’euros d’investissements au cours de ces dernières années et le manque d’impulsion déterminante à ce secteur pour l’entraîner dans la période des mobilités plus respectueuses de l’environnement.
A propos, le PDG de Volkswagen, Herbert Diess, a jugé lundi que la politique de la chancelière allemande sortante «aurait pu être plus décisive», entre autres, sur l’électrification.
Pour sa part, le directeur du Center Automotive Research, Ferdinand Dudenhöffer, a estimé que le virage, désormais largement engagé par l’ensemble des constructeurs, aurait pu être mieux anticipé.