A moins d’un mois de son départ de la Maison-Blanche, Donald Trump multiplie les décisions controversées, parmi lesquelles une série de grâces présidentielles.
Jusqu’à sa défaite à l’élection présidentielle du 3 novembre dernier, le milliardaire n’avait que très rarement eu recours à son droit de grâce. Alors que la fin de son mandat à la tête des Etats-Unis approche, il gracie à tour de bras afin, vraisemblablement, de protéger ses alliés.
Pas plus tard que mardi, le dirigeant sortant a accordé une quinzaine de grâces et cinq autres mesures de clémence. Parmi les bénéficiaires de celles-ci figurent le conseiller diplomatique George Papadopoulos et l’avocat hollandais Alex van der Zwaan, tous deux mis en cause dans l’enquête sur une éventuelle collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump en 2016.
En outre, le président américain a gracié trois ex-députés de sa famille politique qui faisaient partie de ses soutiens mais qui avaient tous été condamnés pour fraude. Donald Trump a également pardonné à quatre gardes de l’entreprise de sécurité privée Blackwater, bien que ces ex-militaires purgent de lourdes peines après avoir été reconnus coupables d’une fusillade mortelle ayant causé la mort de 14 civils en septembre 2007 sur le sol irakien. Ce dernier cas en particulier a indigné nombre d’observateurs.