Une intox algérienne prétend la mort d’officiers marocains en Israël : aucun fondement, aucune preuve

Un document relayé par des relais médiatiques proches du régime militaire algérien affirme que deux officiers marocains auraient été tués et un troisième blessé lors des frappes iraniennes contre des installations militaires israéliennes, alors qu’ils se trouvaient en formation à la base de Meron, dans le nord d’Israël. Une affirmation qui, en l’état, ne repose sur aucune source vérifiable, ni preuve tangible.

Le document, qui circule sur des plateformes sociales et certains médias marginaux, présente un style grossier et truffé d’incohérences. Aucune instance officielle, ni israélienne, ni marocaine, ni indépendante, n’a confirmé une quelconque présence d’officiers marocains dans la zone ciblée par l’Iran.

« On reconnaît facilement les ficelles de la désinformation : absence de sources, vocabulaire flou, détournement d’un événement réel à des fins de manipulation politique », souligne un analyste en géo-stratégie.

Depuis plusieurs années, les autorités algériennes utilisent la désinformation comme outil diplomatique et militaire, notamment contre le Maroc, dont la coopération stratégique avec Israël dérange Alger. L’objectif : salir l’image du Royaume, semer la confusion et nourrir l’animosité à travers de fausses révélations montées de toutes pièces.

L’attaque menée récemment par la République islamique d’Iran sur plusieurs sites israéliens a bien eu lieu, c’est un fait confirmé. Mais rien n’indique que des officiers étrangers, encore moins marocains, aient été impliqués ou touchés. Lier cet événement à une supposée présence marocaine relève donc d’une construction entièrement fictive, destinée à choquer et diviser.

La méthode est connue : inventer un ennemi extérieur, accuser le Maroc de collusion, instrumentaliser les émotions liées à la question palestinienne et à l’Iran, et enfin diffuser le tout à travers un réseau de propagande bien rôdé.

Pour les observateurs, cette nouvelle intox est un signal : la guerre de l’information est plus active que jamais, et le Maroc doit y faire face avec vigilance, transparence et réactivité.

 

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