L’avortement va être totalement interdit dans l’Etat américain de l’Oklahoma au cas où le gouverneur signe le texte voté jeudi par le Parlement local.
En clair, le Parlement de l’Oklahoma s’est prononcé jeudi en faveur d’une disposition légale interdisant toute interruption volontaire de la grossesse (IVG) à dater de la fécondation, faisant de cet Etat conservateur du sud des Etats-Unis celui disposant de la législation la plus restrictive en ce qui concerne l’avortement.
Ce vote a eu lieu alors que le droit à l’avortement dans ce pays est menacé par la Cour suprême qui, d’après un document relayé par la presse, paraît disposée à faire marche arrière, un demi-siècle après sa décision historique de protéger l’IVG.
Pour entrer en vigueur, la loi doit à présent être paraphée par le gouverneur Kevin Stitt. Ce républicain avait déjà déclaré qu’il signerait tout texte imposant plus de restrictions sur l’IVG.
Inspirée d’une disposition légale votée dans le Texas en septembre dernier, cette disposition légale de l’Oklahoma ouvre la porte, sur la base de cette loi, à des poursuites initiées par de simples citoyens à l’encontre de personnes suspectées d’avoir avorté.
Néanmoins, la définition de l’IVG, d’après cette loi, ne comprend pas « l’utilisation, la prescription, la fourniture, ou la vente de pilules du lendemain, ou de tout type de contraception ou de contraception d’urgence ».