L’Organisation des Nations Unies (ONU) a confirmé jeudi, la libération de six membres de son personnel arrêtés la semaine écoulée en Ethiopie, pays, dont la stabilité est désormais, menacée par l’aggravation du conflit armé dans la région du Tigré, au nord du territoire.
D’après le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, six personnes travaillant pour l’organisation ont été libérées jeudi sur les 16 arrêtées lors d’une «opération d’arrestation généralisée de personnes originaires du Tigré».
Mercredi, Alice Wairimu Nderitu, conseillère spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide, a réitéré son inquiétude face à la «détérioration de la situation» en Éthiopie et a fermement condamné «l’intensification du profilage et des arrestations arbitraires de personnes appartenant à l’ethnie tigréenne, y compris des membres du personnel des Nations Unies».
Peu après la libération des agents de l’ONU, Olusegun Obasanjo, le haut représentant de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique et Jeffrey Feltman envoyé spécial des Etats Unis d’Amérique sont arrivés ce jeudi à Addis-Ababa, avec pour mission de relancer les pourparlers du cessez-le-feu entre l’armée fédérale et les troupes coalisées autour de Front de Libération du Peuple de Tigré (TPFL).