Une étude menée par 17 chercheurs a montré que les requins saisis sur un navire de pêche chinois, intercepté dans la réserve marine des Galapagos en 2017, correspondaient à 12 espèces classées comme vulnérables ou à plus grand risque par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ce qui confirme la menace que les flottes de pêche font peser sur les espèces protégées.
Les universitaires ont analysé un total de 929 requins, soit 12% de la totalité de la cargaison de pêche, qui comptait au total 7639 requins. Après l’étude, ils ont déterminé que tous appartenaient à des espèces en voie de disparition.
Les résultats de l’étude ont été récemment publiés dans la revue scientifique Nature, dans laquelle il est indiqué que le plus grand nombre de spécimens étaient de Carcharhinus falciformis, « la deuxième espèce la plus abondante sur les marchés de Hong Kong et Guangzhou en Chine, les plus grands centres de vente au détail de requin au monde ».
Les scientifiques ont noté que « le fonctionnement des flottes internationales peut entraver les efforts nationaux et internationaux visant à préserver les populations de requins dans le monde ».
