L’Iran ne peut pas fixer unilatéralement le montant des indemnisations des victimes du crash d’un Boeing ukrainien, abattu il y a un an au-dessus de Téhéran, a prévenu jeudi le chef de la diplomatie canadienne François-Philippe Champagne.
« La question de l’indemnisation ne sera pas réglée par des déclarations unilatérales de l’Iran mais devra plutôt faire l’objet de négociations entre Etats », à la veille du premier anniversaire de la tragédie. Et les discussions de fond avec l’Iran n’ont pas encore commencé », a-t-il ajouté.
Fin décembre, l’Iran a annoncé son intention de verser « 150.000 dollars ou l’équivalent en euros » à chacune des familles des victimes du vol PS 752 d’Ukraine International Airlines à destination de Kiev, qui s’était écrasé le 8 janvier 2020, tuant les 176 personnes à bord, dont 85 citoyens ou résidents permanents canadiens.
Après trois jours de démentis, les forces armées iraniennes avaient reconnu avoir abattu l’avion par « erreur », en pleine montée des tensions entre Washington et l’Iran.